• Atelier Tortilles

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    Boucles et cotons

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  • Juliette Sméralda, auteur du livre "Peau noire, cheveux crepus" est docteur en sociologie, actuellement Attachée Temporaire d'Enseignement et de Recherche (ATER) à l'université Marc Bloch, Strasbourg II. La sociologie de la dominance et l'interculturalité sont ses domaines de recherche.

    S'intéresser au binôme cheveu (crépu)/peau (noire) pour révéler les lieux de passage de la domination ethnoculturelle d'un groupe par un autre est dicté par le souci d'adopter - dans le traitement de la problématique complexe de l'imitation et/ou de l'emprunt interculturel - une démarche empirique qui donne à voir l'empreinte, sur le corps et le cheveu des dominés, des modalités concrètes de l'exercice de l'influence des dominants, que l'on aurait objectivement un peu plus de mal à cerner, à travers la seule étude de leur discours. Outre de devoir s'ajuster en permanence aux évolutions sociales qui s'imposent à eux, les dominés, privés de projet de société et de modèle de développement autocentré, se voient condamner à se remorquer à un développement exogène, qui ne leur laisse de choix qu'entre l'emprunt et l'imitation de traits socioculturels non adaptés à leurs spécificités raciales et culturelles, mais qui les aident cependant à ne pas être exclus de " la marche du monde ". Aussi, dans les sociétés issues de la colonisation, des phénomènes de mimétisme comportemental et culturel ont-ils vu le jour, qui ont été caractérisés en terme de dénaturation (par rapport aux références raciales et culturelles initiales des populations africaines mises en esclavage ou asservies sur leur territoire même), avant de faire l'objet d'une stigmatisation en termes assez systématique d'aliénation culturelle. Les études et analyses portant sur cette aliénation ont moins exploré les modalités et manifestations somatologiques (physiologiques) de pratiques esthétiques que l'on n'a pas manqué de qualifier de mimétiques, mais qui ne peuvent s'appréhender hors le contexte de la société de consommation occidentalisée qui s'impose à la planète tout entière, et qui pousse à décloisonner les significations proprement culturelles prêtées à ces phénomènes, sans pour autant les affranchir d'une lecture en terme d'influence de la culture occidentale dominante sur les cultures dominées.

    (source : http://www.amazon.fr/Peau-noire-cheveu-cr%C3%A9pu-L%C2%92histoire/dp/2912594456)

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    Interview de Juliette Smeralda, auteur du livre "Peau Noire Cheveu Crépu". Emission Bworld Connection présentée par Brother Jimmy.

    (Source : http://bworldconnection.com) 

     


    Jenny O.

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  • Un livre de Juliette Smeralda

    « Avez-vous remarqué ce qui se joue à travers le cheveu, dans les familles antillaises ? Bien des espoirs d’ascension sociale à travers la « dénégrification » sont placés dans la texture des boucles enfantines. Gare aux cheveux à « ti-zéro », les mamies n’aiment pas ça, et ne manqueront pas de vous comparer aux « beaux cheveux » de votre cousine plus claire, aux cheveux plus « plats », DONC plus fortunée que vous ! » Micaela

    « Il nous est arrivé de plaisanter en pleine rue un camarade, en criant à tue-tête Pimpon, Pimpon ! Uniquement parce qu’il faisait causette avec une jeune fille au cheveu crépu. Aucune goujaterie ne nous rebutait. » Roger

    « Parmi les raisons immédiates qui expliquent que les filles aspiraient tellement à avoir les cheveux lisses, figure l’attitude des garçons de l’époque, qui étaient d’une méchanceté sans limite. Ils n’hésitaient pas à vous traiter de « tet prèv », « zéro et zéro je retiens un », tet jex, lorsque vous aviez les cheveux crépus. Cependant lorsque nous les défrisions, ils s’amusaient à nos dépends en nous traitant de « kas an fè », de « chivé fri » ou « aérodrome ravet’ », autant d’insultes, expression d’un mépris et d’un dénigrement qui faisaient leur chemin dans nos cerveaux d’adolescentes, et nous conduisaient inéluctablement vers le rejet de nous-mêmes, de tous nos attributs négroïdes sur lesquels nous apprenions, au quotidien, à poser un regard négatif. L’attitude stigmatisante des garçons à notre égard était responsable du conflit intérieur qui déchirait les jeunes filles que nous étions. » Milka

    « Juliette Sméralda attire l’attention sur les conséquences pernicieuses de la consommation, par les petites filles noires, des objets ludiques telles les poupées occidentales aux cheveux blonds, aux yeux bleus et à la peau blanche. Les petites filles noires « finissent, selon elle, par s’identifier à ces objets ethniques, à force de les coiffer - geste par lequel elles s’habituent à la texture et à la couleur du cheveu lisse et long -, alors qu’elles ne bénéficient d’aucune expérience parallèle, qui les habituerait à la manipulation de la texture crépue de leurs propres cheveux crépus ou frisés ». Yves

    « Après analyse de mon parcours, il m’apparaît qu’aimer son cheveu n’est pas un acte spontané, mais un apprentissage. Aujourd’hui c’est un acquis pour moi. Grâce à cela, j’ai finalement pu dépasser le processus d’aliénation dans lequel j’étais prise, et suis aujourd’hui à l’aise avec mon image et beaucoup mieux "dans ma peau". » Aline

    « J’ai découvert que ce n’était pas une décision simplement cosmétique, mais un acte politique, que de sortir de la spirale du défrisage. Je ne l’avais pourtant pas fait pour ces raisons-là. Mais assumer ses cheveux crépus, je le découvre tous les jours, c’est se poser en rebelle, au sein d’un peuple à qui on a appris depuis des siècles à détester ses propres traits. » Micaela

    Juliette Smeralda, sociologue, enseignante, chercheure

    Membre du laboratoire « Cultures et société en Europe », UMR CNRS 7043, Université Marc Bloch Strasbourg II.

    Auteure de « Peau noire, cheveu crépu » paru aux éditions Jasor"


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  • Madame C.J Walker que vous pouvez apercevoir sur cette photo est la premiere femme afro-américaine à devenir millionnaire par elle même . C'est la créatrice de ce que nous appellons de nos jour LES DEFRISANTS.

    Bien entendu madame C;J Walker représente la réussite sociale et un exemple à suivre pour tout les "noirs" et afro-américain de cette terre. Au niveau entrepreunariale, elle représente un peu "l'american dream"!

    C.J Walker, de son vrai nom Sarah Breedlove,  est née le 23 décembre 1867 en Louisiane. Elle est issue d'une famille d'esclaves libres vivant sur une plantation de Louisiane. Elle fût née aprés l'abolition de l'esclavage , mais a grandi avec cette perpetuelle envie de s'intégrer dans la société dictée par la force dominante blanche américainne. Dans les années 1890, elle commença à souffrir d'une maladie du cuir chevelu qui lui faisait perdre ses cheveux. Elle se mit donc à éssayer des remèdes de "grand-mère" et acheta des produits d'un autre femme noire chef d'entreprise, Annie Malone. Aprés avoir changé son nom en "Madam C;J Walker", elle crée sa propre entreprise avec le produits "Madam Walker's Wonderful hair Grower". Des produits qui avait un but curatif, dont elle disait qu'elle avait avoir eu la révélation dans un rêve où un grand homme noir lui a donné pour traiter la calvitie.

    Ensuite, en 1905elle develloppa des produits pour les cheveux et le cuir chevelu des femmes noires et se rendit compte qu'il correspondait à une attente des femmes noires, en quête d'un produit miracle leru permettant de se lisser les cheveux et favoriser leur repousse. C.J Walker créa l'ancêtre du défrisant , qui à l'époque n'était pas aussi nocif que maintenant puisque créer à partir d'éléments comme le jaune doeuf etc...

    On ne peut VRAIMENT pas blâmer madame C.J Walker, je penses qu'elle a fait ce qu'il fallait faire A L'EPOQUE pour faciliter la vie des femmes afro-américaines à peine sortie d'une époque d'esclavagisme, et voulant à tout prix s'intégrer dans la société et tenter d'avoir une vie plus paisible sans être montré du doigt et traiter de "negre" par la force dominante de l'époque. Cela était une solution bien sur et qui sait ce que nous aurions fait à cette époque tragique de l'histoire!

    Voici quelques vidéos explicatives de la raison profonde ayant poussé Sarah Breedlove aka C.J Walker à créer ces produits qui aujourdh'ui nous éloigne de nos racine et de ce que nous sommes vraiment. Désolé pour les personnes ne comprennant pas l'anglais, je fais du mieux que je peus pour trouver des vidéos en FRANCAIS, mais sur ce sujet elles ne sont pas facile à trouvé sur le net. Je vous promet, je vais faire des éfforts =)

          

     

    Terminons cet article sur une petite note de musique INDIA ARIE "Video", Love yourself!

    Jenny O.


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  • Même chose que les cheveux..rien ne vaut une peau saine et NATURE.

     

    Encore une fois et malheureusement, la femme noire ne sent pas bien dans sa peau (c'est le cas de le dire!) et eut ressembler aux modèles imposés par la société occidentale. Etant persuadé que c'est le SEUL ou le MEILLEUR moyen d'être belle. Encore une fois (et j'en ai marre de me repeter).. FAUX!

      

    Voici les dégat que causes les crèmes eclairsissante.

       

    Et on ne peut pas vous cacher que ces produits TUENT, toutes ces crèmes soit disant "miracles" TUENT.

    La meilleure façon de prendre soin de sa peau est premierement de la laver deux fois par jour (au lever et au coucher) et de bien se démaquiller afin de permettre à la peau de "respirer". Réaliser au moins une dois toutes les deux semaines un masque gommant afin d'enlerver les résidus et les peaux mortes. Et pour finir hydrater vous CONVENABLEMENT la peau.

                

     

    Il faut savoir une choses : pour celles qui s'éclaircissent pour enlever les "tâches " noires, ce n'est PAS DU TOUT la meilleure façon de les faire disparaître. Pour les enlever, un seul remède : LE TEMPS! Et oui avec le temps les tâches disparaissent, évitez seulement de gratter, toucher ou pêter vos boutons sinon...vous même vous savez!

    Jenny O.


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